Eau, élément féminin
Le sujet sur les femmes et la mer entamé en 2017, exposé en 2018 trace son sillage avec des portraits de femmes dans l’histoire, des contemporaines, celles croisées depuis des décennies. Cette fois je réactive aussi mon intérêt pour les mythologies et cosmogonies* qui ne date pas d’aujourd’hui. Petite pensionnaire à 10 ans je dévorais les ouvrages à disposition en bout de dortoir où Dieux grecques, déesses égyptiennes organisaient la marche des mondes et offraient une magnifique évasion.
Une figure féminine à toujours été vénérée là où un groupe humain tire sa subsistance de l’environnement. elle représente l’élément liquide source de vie (pluie, eaux douces, cataractes, eaux salées, océans). Elle est celle qui protège purifie fertilise, domine la furie du climat, maîtrise le mouvement des marées et raz-de-marées.
A l’occasion des journées du Matrimoine* Maritime qui auront lieu en septembre (actualités à suivre autour de Concarneau) il sera temps de réveiller les Mama Cocha, Fand, Tiamat, Namaka, Lemanja et autre consœurs.
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Le mythe en tant qu’ outils de transmission expliquent des phénomènes qui échappent aux humains confrontés à l’invisible. Les cosmogonies, discours fondateurs amènent à une croyance collective dans la construction du monde, ils permettent que celui-ci perdure.
Matrimoine ce qui vient des mères, terme et pacte social concernant les biens hérités de la mère largement usité au moyen-âge qui disparaîtra au XVIe siècle au profit du patrimoine.