sobriquets des quais

21 mars 2013

"Quand il n'était pas en mer il était à terre et quand il était à terre il n'était pas chez lui !"

Telle était la définition des marins-pêcheurs des années 1900-1920 qui se retrouvaient entre copains sur les quais pour discuter de tout et de rien, des ragots, de la politique, des femmes, des manies et des tics d'untel: une bonne occasion d'affubler chacun et chacune d'un surnom. Les concarnois et les concarnoises en étaient friands. Emile Le Tendre, historien local a su dresser dans les années 1950 une liste de surnoms et un état des expressions savoureuses du monde maritime. Il publiera dans les Cahiers de l'Iroise en juillet 1964 un chapitre sur "l'Argot concarnois" (pages 193-196) "d'un pittoresque certain et parfois d'une gauloiserie que la bienséance ne permettra pas de noter ici". Mr Le Tendre relève "la verve et la causticité du marin-pêcheur concarnois (...) ne les avait-on pas appelés les Marseillais de la Bretagne ?"

Avoir du berc'h sur sa peau : avoir des soucis ou des travaux difficiles à faire

Avoir un oeil qui tarluche : avoir un oeil qui louche