aujourd'hui photos sur cimaises
Après l’évocation de Pinnochio dans le billet précédent parler de la «Petite Sirène» pourrait sembler infantile
mais voilà qu’ imagerie et littérature se répondent dans les esprits vagabonds. Cette « mort verticale du verre bleu » de Patricia Le Merdy m’évoque le conte d’ Hans Christian Andersen (poète danois qui par ailleurs se défendait d'être un auteur pour enfants) den lille havfrue la petite sirène au triste destin d’amoureuse.
Dans l’espoir d’une âme éternelle la créature marine offre sa voix cristalline contre une allure humaine afin de toucher le cœur d’un prince. Ici comme entre les lignes tout se brise, ne restent que les larmes et l’écume de mer.
C'était l'instant Mélancolie... Patricia regarde autrement, et, ne vous fiez pas à la candeur de l’ange.
Elle est piquante, un brin subversive.
La preuve, après un sage et néanmoins prolifique parcours dans l’illustration, Patricia opte pour une photographie «sucrée-salée» : il s’y dégage une féminité, une sensualité que son oeil de peintre capte à angle juste.
Devant ses photos essayez de résister au velouté de la peau... craquez pour la brillance d’un sirop... laissez-vous fondre dans le flou d’un décolleté.
Mesdames, Patricia met la beauté en lumière, Messieurs avouez que cela vous plait !
en permanence à la Galeribrairie: Digigraphies, tirages limités, livres illustrés par Patricia Le Merdy.